La question de l'euthanasie, un problème d'éthique.

L'euthanasie, n'est en fait qu'une considération. C'est en effet ceux qui choisissent d'euthanasier, qui décident que c'est une euthanasie, c'est à dire une mort douce. On comprend premièrement que nous avons affaire là à quelque chose de relativement psychologique. Quoiqu'il en soit, cela reste tout de même un meurtre, et une nuisance à la liberté et à la vie bien sur par la même occasion. Cependant, il est des cas où c'est le patient lui-même qui décide qu'il préfère mourir, et c'est pour ce cas précis qu'il y a matière à réflexion, car à partir du moment où il s'agit d'un choix personnel, il devient assez injuste que la loi interdise à quelqu'un de choisir son destin, outre ce fait, il ne faut pas oublier que la personne qui choisi a des raisons de faire un tel choix, en effet, les malades atteints du cancer par exemple peuvent avoir des douleurs à l'intensité absolument déconcertante. Jusque là, on se dit qu'il est clair que si c'est le choix du patient de mourir, il faut le satisfaire, mais parler comme ça, serait parler beaucoup trop vite, car effectivement, il ne faut pas oublier que souvent, le patient n'a pas la force de mettre fin à ses jours tout seul, et que donc, c'est au médecin de le faire, or au-delà d'être un médecin, il s'agit aussi d'un être humain, avec des sentiments et une conscience morale, et il peut être difficile pour certains médecins de mettre fin aux jours de quelqu'un, et c'est d'ailleurs pourquoi il est demandé dans certains cas, à un membre de la famille d'un patient de le faire directement, et c'est encore pire, et cela nous ramène encore une fois, à notre problème précédent, sur l'égoïsme ou la compation sentimentale.
Mais alors, en quelle mesure est-ce envisageable d'euthanasier en étant affranchis des contraintes morales ou divines ?
Le débat contemporain sur l'euthanasie est très diversifié comme beaucoup d'autres débats de nos jours. La question semble ne pas avoir de fin, mais pourtant, il y a une réponse envisageable. Effectivement, nous avons dans les deux paragraphes précédents, montré les principaux problèmes que l'euthanasie posait et nous avons vu qu'ils étaient d'ordre morale, politique ou religieux, de l'ordre du choix personnel et de la liberté. Au premier abord, on se dit que celui qui est affranchi de ces problèmes n'est pas humain, n'a ni de cœur, ni de sentiments et n'est qu'une machine à tuer. Or, en y réfléchissant, c'est peut-être lui qui est plus sage que ceux qui ne font que débattre à ce sujet. En effet, si Emmanuel Kant, définissait la liberté comme étant "autonomie", on comprend dès lors que choisir de mourir, ou choisir de donner la mort, relève d'un choix libre en une certaine mesure, et dès lors, on comprend que l'état, en interdisant de se donner la mort, nuit peut-être à la liberté. Mais, si la liberté est autonomie, alors les patients qui n'ont plus la force de mettre fin à leurs jours par eux même, ne sont pas libres, et par conséquent, il faut quelqu'un d'extérieur pour être
le bras en quelques sorte de ces patients. Arrivés à cette étape; la question qui se pose, c'est celle de tout à l'heure, comment désormais s'affranchir des contraintes morales ou divines. Il y a une réponse réfléchie à cette question.
En fait, l'euthanasie est tolérable et légitime tant qu'elle vise le bien, en effet, en y réfléchissant de vous même, vous comprenez que si elle vise le bien, c'est qu'elle n'offense ni Dieu, ni la morale, puisque la morale c'est l'ensemble des règles qui distinguent le bien du mal , le juste de l'injuste, alors si c'est au nom de la morale et pour le bien d'un être qui ne peut plus supporter la douleur que l'euthanasie est effectuée, alors elle vise forcément le bien. Et être moral et bon, est une qualité que Dieu doit avoir puisqu'il est parfait, et par conséquent, nous n'offensons pas Dieu en agissant ainsi.
Ceci est une réponse personnelle et réfléchie à cette question, il n'est pas dit que vous serez d'accord avec cette dernière.
Johan
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