Accéder au contenu principal

Articles

Sélection

Sempiternelle Mélodie

Il pleut sur la ville ce soir. J’ai toujours voulu voir en la pluie des vertus expiatrices des pires péchés, et réparatrices des pires maux. Aussi je les prends, elle ainsi que le ciel du Val d’Oise, comme seuls témoins de cette note à l’amour. Je sens les fantômes m’observer avec insistance ; et je n’ai de cesse de m’éblouir à la lueur de leurs yeux brillants : comme ceux d’un pyromane qui observerait un feu ardent. Tu as trouvé une lueur en moi que j’avais perdu de vue, rendant chaque adieu, la distance et le recul pris toujours moins supportables. Et à chaque fois que le soleil se couche, que la nuit tombe et que la solitude entre chez moi, je n’ai de cesse de me souvenir de ces évènements qui échappent à mes mots. Une fois le voile de l’amour retiré de force, la mémoire n’est guère plus qu’un instrument de torture. On ne sait jamais réellement pourquoi, et pourtant, on se lance : persuadé que l’amour en vaut toujours la peine. Si les souvenirs altérés par les erreurs et la

Derniers articles

Et si Je n’existais pas ? La fiction du moi dans l’ontologie de Nietzsche

Prison Dorée - La liberté est-elle absence de contrainte ?

Souviens toi d'oublier.

Faut-il entretenir le manque en amour ?